Mon experience Salvia

October 28, 2015

Je n’ais jamais consommé que de la Salvia non-concentrée, mais ais quand même réussi à passer 2 trips que je n’oublirais surement jamais:

1er trip :
Lieu : petit appartement

Comme à chaque prise, je sens des tensions partout sur mon corps.
Je ferme les yeux, et commence à sentir la musique que j’écoutais sur le moment (album DEBBIE en boucle de SAEZ). Je voyais le rythme se propager sous forme d’explosion répétitives sur mes paupières… En arrière-plan, se dessinait se qui aurait pu être le clip de chaque musique qui passait, les explosions déformaient la vision de manière ondulatoire… Je sentais de plus en plus la musique jusqu’à ne faire plus qu’un avec celle-ci… La voie de la musique devenait la mienne, les action du personnages devenaient les miennes, sa volonté devenait la mienne…
Dès que j’ouvrais les yeux, ceux du chat noir devenaient plus grand que mon champ de vision et m’effrayaient tant que je les refermais instinctivement, sans ma moindre volonté. A chaque fois qu’une nouvelle musique arrivait, amnésie total des sensation des musique antérieur… Se n’est qu’au réveille que les souvenirs sont revenus

2ème trip –
Lieu : sur un chemin provençale bordé de deux rangée de platanes

Je m’assois, sort ma pipe, ma sauge et mon briquet, curieux de savoir si mes feuilles fonctionnaient encore, malgré les expériences visant à améliorer leurs rendement que j’avais auparavant fait dessus (synthétisation de la salvinorine B en A – plonger les feuilles dans du vinaigre blanc pendant deux jours, puis les refaire sécher, je pensais l’époque que le taux de salvinorine B était plus grand que les simple 0.4% de la plante qu’il n’est en réalité)
Je commence à fumer, de grosses bouffées, gardées le plus longtemps possible… Rien… Absolument rien… Jusqu’au moment, où, à l’expiration d’une taffe, je ferme les yeux, et vois un petit serpent, qui me disait ou plutôt me communiquait, c’est en effet seulement en le contemplant qui je “compris” ce qu’il voulait que je fasse : il me demandait de fumer encore plus , de rouvrir les yeux, et d’admirer le vent. J’exécute alors ses désirs : je fume comme un pompier, dès que j’arrêtais, j’avais l’impression que le ciel me tombait dessus… Puis, chute de ma conscience dans une sorte de trou noir où je ne parvenais plus à penser, comme dans un malaise vagal. Je me suis alors retrouvé à l’avant d’un bateau, le vent soufflant, enivré d’un bonheur tel que j’en pleurais!… J’avais alors totalement occulté l’histoire du serpent. Le vent soufflait toujours, et j’avait toujours de belles images 3D dans cette sorte d’univers parallèle. En les fermant, je voyais, l’écoulement du vent, sous la forme de bras très longs qui m’enlaçaient, en ayant la même douceur qu’une femme dont j’aurais été énormément amoureux, mais en 6 fois plus magique! Je pleurais de véritables ruisseaux, comme dans les mangas!… J’hurlais : “je t’aime ! Je t’aime ! Ne t’arrête pas de souffler mon amour ! Le vent soufflait toujours plus fort, et je riais tout en pleurant de bonheur.
Au réveille, je sentais toujours la présence de “mon amour le vent”, et, retourné en ville, j’hurlais de joie, un grand sourire alimentant mon visage. Les passants se retournaient tous en me croisant, puis je croisai une amie et je m’enfuis en courant, “dans les bras du vent” comme je n’arrêtais pas de répéter…

par RETHYMNIS